L’Île De Bréhat
L’archipel de Bréhat est constitué de l’île principale et de 86 îlots et récifs voisins. Le 13 juillet 1907, Bréhat fut le premier site naturel classé en France !
Longue de 3,5 kilomètres et large de 1,5 kilomètre, l’île est accessible en bateau et se visite à pied ou à vélo. En arrivant sur l’île via le débarcadère, empruntez les sentiers hors des rues principales qui relient le port au phare du Paon. Vous découvrirez une multitude de criques, plages et abris pour marins égarés.
Pour découvrir l’île, optez pour le printemps et l’automne : le nombre de visiteurs est moins important, la météo est clémente et la nature luxuriante.
Toute l’année, l’archipel profite de l’influence du Gulf Stream qui lui assure un microclimat particulièrement doux en hiver. De nombreuses variétés de fleurs colorent l’île : des plantes exotiques comme l’agave ou l’echium ; des fleurs comme l’hortensia, le mimosa, le mûrier, l’eucalyptus, l’aloès ou le camélia…
Mais la fleur qui symbolise le plus Bréhat est l’agapanthe qui fleurit d’avril à septembre et égaie les chemins de sa douce teinte de bleu-mauve.
En parcourant Bréhat, vous découvrirez un patrimoine varié et riche qui constitue l’empreinte d’une histoire maritime mais également militaire qui marqua l’île. En effet, elle fournit à la couronne de France de nombreux corsaires qui firent régner la terreur dans l’Atlantique. Sur terre, on retrouve des monuments tels que le Pont ar Prad édifié par Vauban pour rattacher les deux îles formant Bréhat et une citadelle qui accueille aujourd’hui les Verreries de Bréhat.
Comme de nombreux ports costarmoricains, le port de la Corderie était le point de départ d’une flottille de Terre-Neuvas à destination des mers de Terre-Neuve pour pêcher la morue ainsi que la baleine. La Bonaventure fut le premier navire connu en Europe à revenir de Terre-Neuve les cales pleines de morues en 1508, soit 16 ans après “la découverte” des Amériques par Christophe Colomb.